Rétrospective événement constructions hybrides les Vergers

Sur le chantier les Vergers, dans l‘Eco quartier à Meyrin, nos équipes de montage sont actuellement en train de monter les façades et les attiques. La commune et les maîtres d’ouvrage - les coopératives Codha et Voisinage - réalisent deux nouveaux bâtiments de neuf étages en construction hybride classique, avec une enveloppe de bâtiment et des façades en bois. C’est le moment parfait pour une visite de chantier. 

Nombreux ont été les invités, que Gilles et Théo Bellmann de Bellmann Architectes, et Jérôme Pugin de Renggli SA ont salué. Gilles a d’abord expliqué le projet «espace chantier», dans lequel l’événement s’est déroulé.

Cette association a été fondée en 2012 par le bureau Bellmann Architectes. L’objectif est d’intégrer une démarche de développement durable au sein des chantiers de construction. L'association propose la valorisation de la transmission d’informations, de la communication, de l’échange au sein de la construction ainsi que de l’ouverture des chantiers sur l’extérieur. Les administrations, écoles, le voisinage immédiat et futurs habitants sont les bienvenus. 

Différents types d’activités, tels que formations, ateliers, visites, exposition et spectacles sont organisés afin de montrer le chantier comme une opportunité de partage et d’appropriation de l’espace vital. Ces objectifs constituent également le moyen de garantir, aussi bien la qualité du processus de construction que la qualité du résultat de ce processus, à savoir un lieu de vie écoresponsable. 

Actuellement, l’espace chantier mène les deux projets suivants :

• Le Collège Rambert à Clarens/Montreux
• Les bâtiments A11 et A12 de l’Eco quartier les Vergers à Meyrin

Par la suite, Théo Bellmann a esquissé l’histoire du quartier et des deux nouveaux bâtiments – du concours d'architecture jugé fin 2013 aux démarches participatives des futurs habitants. Il a souligné l’architecture des deux grandes barres avec des couloirs sur différents étages. Un des défis a été de garantir la ventilation et la lumière naturelle, ce qu’ils ont fait par des patios qui s’élargissent sur trois étages. Les couloirs ont été élargis par des niches qui forment les seuls entrées aux appartements. Côté plan, les coopératives désiraient une vaste gamme de différents appartements, ainsi que des appartements «cluster» : appartements communautaires regroupant des unités d’appartements privatives.

Nombreuses sont les questions de nos clients concernant une construction hybride. Jérôme Pugin a d'abord expliqué ce qu’est une construction hybride : Une structure porteuse en béton armé et enveloppe thermique en ossature bois : 

• Dalles entre étage en béton
• Mur de refend en béton ou brique
• Piliers porteurs en acier ou béton armé
• Enveloppe du bâtiment avec des éléments bois bien isolés

De plus, grâce à son faible poids, dans les deux bâtiments du projet «Les Vergers», les deux attiques sont en construction ossature bois.

Pour les maîtres d’ouvrage et Bellmann Architectes, les points forts de la construction hybride les ont convaincus : 

• Couts : A cause de la vitesse du montage des éléments de façade, les appartements sont disponible plus vite. Et par conséquence, les revenus sur loyer entre plus rapidement.
• Statique : Les grands espaces ouverts (salon, cuisine, salle à manger) sont possible grâce aux dalles béton.
• Contreventement : Grâce aux noyaux massifs, les charges horizontales peuvent bien être maîtrisées.
• Protection incendie et phonique : Les séparations de logements peuvent être gérer en ce qui concerne la protection incendie. Le poids des dalles béton est un avantage pour les bruits de choc (base fréquences). 

De plus, les éléments de façade en bois ont une excellente isolation thermique, un processus de planification avancé, une haute qualité et précision. Nous pouvons garantir les délais, ainsi que la rapidité.

Après ces explications, les invités ont profité d’une visite guidée du chantier. Les charpentiers de Renggli ont montré au public, comment ils posent des éléments de façades en bois, long jusqu’à 12 mètres. En effet, ceci exige du savoir-faire, car le grutier doit descendre l’élément entre l’échafaudage et la structure en béton, avec l’aide des charpentiers sur place – un dehors sur l’échafaudage et un dedans. Nombreuses étaient les questions pour les architectes, les conseillers et le chef de projet.